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En 2015, le gouvernement a failli reconnaître le burn-out comme maladie professionnelle ce qui aurait causé beaucoup de tort aux entreprises, et d’autant plus à notre système social déjà éprouvé.
Soulagement, puisqu’elles ont echapé à la contrainte de plus et dans un univers économique tendu, c’est d’autant plus appréciable. En effet, l’Assemblée Nationale l’avait ajouté à la liste des maladies professionnelles dans le projet de loi sur le dialogue social mais le Sénat l’a supprimé pendant l’été.
Quel pilier du développement durable ?
Sans aucun doute le social, mais aussi de façon indirecte, le sociétal puisqu’en prenant le problème dès la source, les coûts pour la sociétés sont évités (assurance maladie, sur-consommation médicale, consommation d’anti-dépresseurs, etc.).
un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail
Définition – OMS
Attention, le burn-out n’est pas une comédie de la part du salarié, cela peut conduire à la dépression et dans les cas extrèmes au suicide. Cela ne doit donc ni être négligé, ni être pris à la légère.
Comme vous le savez-le le bien-être est la tendance 2015. L’objectif étant de se sentir bien dans sa vie quelque soit notre casquette de la mère de famille à working-girl en passant par l’épouse (valable aussi en version masculine).
Comment aider vos salariés ?
Au-delà de toutes les astuces bien-être et qualité au travail du précédent article, vous pouvez simplement être attentifs et à l’écoute aux signes qui ne trompent pas. Cela vous oblige à « sortir un peu la tête du guidon » mais vous sera bénéfique aussi à vous. De façon plus générale, c’est une bonne habitude à prendre au quotidien dans la vie.
Les entrepreneurs sont les premiers à en être victime mais, si vous subissez la pression, vous devez sans doute la faire subir a votre entourage, qu’il soit professionnel (vos salariés) ou familial qui, par effet de cascade, ressentent peut-être quelques prémices du burn-out.
Les bases légales liées aux entretiens professionnels individuels peuvent aussi permettre un moment d’échange pour vous aider à percevoir le mal-être de vos salariés. Les entretiens constituent une obligation légale de l’employeur dès le premier salarié qui doit faire l’objet d’une trace écrite dans les documents de vos salariés.
Vous pouvez aussi ré-interroger vos pratiques managériales car il n’existe pas un management mais des managements.. Il serait délicat de penser le contraire puisque chaque individu est unique et ne réagira pas de la même façon à votre autorité.
En fonction de votre secteur d’activité, vous y êtes plus où moins soumis. Par exemple, les entreprises qui emploient des flottes de commerciaux pour vendre en B to B ou B to C, ou encore les entreprises situées sur des secteurs en crise ou au contraire en fort développement (fortement concurrentiel).
Vous pouvez aussi faire appel à des professionnels de la gestion du stress, il est possible que cela puisse s’inscrire dans votre plan de formation, intérrogez votre OPCA ou le formateur que vous avez identifié sur votre territoire.