Que l’argent soit avec toi, et le bonheur tu auras…
FAUX !
Aujourd’hui, les pays sont en compétition acharnée pour la course au PIB. Encore plus dans ce contexte de crise économique où les courbes bourses oscillent comme la houle des cyclones des tropiques… Le gagnant, c’est celui qui a le plus gros chiffre, le plus d’argent, la plus grande richesse matérielle.
OK. Mais est ce que nous, individu, sommes heureux dans tout ça ? Est ce que les français augmentent leur bonheur de 5% lorsque le CAC40 monte ?
Imaginez que l’on ne pense plus « fric » mais « bonheur »
L’économie doit être au service de l’Homme, pas l’inverse. Et le roi du Bhoutan, Jigme Singye Wangchuck, dès son arrivé au pouvoir en 1972 l’a parfaitement compris !
Plutôt que de faire comme tout le monde et de chercher à gonfler son PIB à outrance, il décida de se centrer sur le bonheur de son peuple. C’est ainsi qu’il créa un nouvel indicateur de performance nationale : le BNB (Bonheur National Brut).
Voici une super vidéo pour que vous en sachiez un peu plus (elle est en anglais en revanche).
Equilibre entre bien-être individuel et bien-être collectif
Le constat d’origine est qu’une petite partie de la population profite d’un confort matériel lié à leur richesse, alors que les autres ne bénéficient pas de ce même privilège. Il existe un réel déséquilibre dans la société moderne.
Ce déséquilibre existe aussi au sein même des individus. Voyez ces stars et autres célébrités qui possèdent richesse et pouvoir et qui pourtant, ne sont pas heureux. J’ai pu voyager à Madagascar, et malgré la pauvreté ambiante, la misère n’a pas résidence dans la campagne (en ville c’est différent). Ils n’ont rien, mais ils sourient tous les jours, heureux de leur quotidien… Cela montre que, l’argent ne fait pas le bonheur.
Penser en termes de bonheur plutôt que d’argent pourrait bien aider à rétablir ces équilibres micro et macro, comme je le développe dans mon approche des 3DD.
Si les dirigeants de ce monde réfléchissaient plus en BNB que PNB (Produit National Brut), les citoyens seraient beaucoup plus heureux. La difficulté étant dans l’aspect très subjectif et qualitatif de cet indicateur. Car comment mesurer le bonheur finalement ? Et surtout, comment comparer le bonheur de plusieurs pays de cultures différentes ?
Le BNB, une réflexion et une alternative à penser
Les limites posées par le côté subjectif et qualitatif de la notion de bonheur empêchent une adoption sérieuse de cet indicateur. C’est pourquoi le Bonheur National Brut reste encore aujourd’hui à l’état de réflexion, de débat, qui pèse de moins en moins lourd aux tables des grands décideurs planétaires. Ces derniers étant plus préoccupés à tenter de sauver leurs systèmes financiers en pleine débâcle. Finalement, peut-être y arriverons-nous naturellement au BNB quand le PNB sera mort…
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