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Le sujet des PME me parle particulièrement, depuis que je me suis rendue compte de leur importance dans le tissus économique français. Les PME représentent, en effet, plus de 90% des entreprises de notre marché.

Pourtant, les premières réglementations en matière de développement durable s’adressent aux entreprises du CAC 40 car, bien entendu, elles sont médiatiquement plus exposées et montrent la voie aux entreprises plus petites. Ainsi, elles sont les premières à intégrer le développement durable dans un rapport rendu public et certifié par des cabinets aussi connus que Deloitte ou Ernst & Young.

Vous comprendrez donc pourquoi l’information que je vais traiter dans cet article est un indicateur, de mon point de vue, de l’importance que prend le développement durable dans notre société et surtout de la perception qu’ont les entrepreneurs de celui-ci.

Je tire mon article du premier rapport réalisé en la matière auprès des PME et TPE.

Une notion intégrée mais négligeable

Ce rapport publié par CGPME prouve malheureusement que le développement durable n’est pas la priorité à l’heure actuelle. Nous pouvons, bien entendu, facilement comprendre ce fait puisque nous sommes dans une période de croissance molle à la limite de la récession.
Le point positif est que la notion semble clairement définie dans les esprits.
Il faut cependant noter que pour les rares PME qui s’y tentent, les résultats escomptés sont bien présents :

• Satisfaction et fidélisation clients;
• Augmentation des plus-values.

Mauvais accès à l’information

Enfermés dans leur quotidien, les chefs d’entreprise ne savent pas toujours où trouver les informations qui leur permettraient de mettre en place une politique de développement durable. Ainsi, la gestion des déchets et l’affichage environnemental ne sont pas maîtrisés.

De plus, l’accès aux formations permettant de maîtriser tous ces sujets est lui aussi rendu compliqué. L’information devrait être plus claire et de fédérée au sein d’un seul et même organisme, même si les CCI tentent d’y palier.

L’appât du gain

Pour 75% des PME l’axe gestion des déchets est le plus important. Si cela prouve que dans leur esprit, le développement durable se limite en réalité à l’environnement il est clairement énoncé que cet axe est rendu important par l’économie qu’il dégage notamment en termes de coût.

Un signe de reconnaissance

Le syndicat CGPME souhaite donner une visibilité pour les entrepreneurs responsable et pour les clients par le moyen d’un label. Reste à savoir si ce dernier sera bien distribué de façon objective, impartiale et mesurable.

Pour finir n’hesitez pas a partager avec nous autour de ce sujet. Peut être avez vous un éclairage à donner sur cette question..
Par exemple, quelles seraient selon vous les premières mesures à adopter afin de faciliter l’accès à la RSE aux PME et TPE ?

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