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Il est l’heure de penser aux solutions post-pétrolières, post-énergies fossiles en général (voir post-nucléaire même ;-)). En voici donc une qui  tout particulièrement attrayante puisqu’elle provient de micro-organismes vivants dont les composants imitent les composants dérivés du pétrole, du gaz et du charbon qui sont utilisés dans l’industrie. Ainsi, des bactéries pourraient remplacer notre cher pétrole.

Cette découverte a été faite par des chercheurs Clermontois de la société Metex. Ces composants pourraient se substituer aux multiples utilisations que l’on fait aujourd’hui du pétrole, gaz et charbon. L’entreprise se situe donc comme fournisseur de toutes les industries qui utilisent le pétrole le gaz ou le charbon. Metex a ainsi créé un composant pour palier à chaque utilisation que l’on fait du pétrole :

• Le PDO reproduit une fibre textile de haute performance.
  • MPG est un produit de substitution utilisé dans la production d’ameublement.
  • Le butanol est utilisé dans les peintures et adhésifs.
  • L’acide glycolique est le composant dont on se sert en chirurgie (fils de suture, etc.).
  • La L-Méthionine constitue un complément alimentaire pour l’industrie porcine et de la volaille.

Les secteurs visés sont donc multiples et représentent des marchés compris entre 1 et 3 milliards d’euros avec comme principaux demandeurs des géants de l’industrie chimique, agroalimentaire et autre pharmaceutique. La société a donc de beaux jours devant elle.

La production de ces différents composants n’est pas encore lancée car ils doivent subir encore des tests préalables à l’industrialisation. Le PDO sera par exemple sur le marché en 2012. Cette production dégage moins d’énergie que celles à base d’énergie fossile puisqu’elle se fait par la simple fermentation des composants végétaux. Il est clair que si le marché est aujourd’hui une niche car très peu demandé par les entreprises, d’ici quelques années nous verrons de plus en plus ce genre de société qui crée des alternatives naturelles aux énergies fossiles.

Cet exemple est encourageant et pousse à se détourner des produits strictement néfastes à la planète, même s’il faut souligner que cette entreprise est en déficit financier car elle ne fait pas de recette pour le moment (phase d’élaboration des procédés). Il est bon de voir que certaines entreprises sont prêtes à renoncer à un profit immédiat pour sauvegarder notre planète et innover.

 

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