Si la pensée complexe a été initiée et clairement représentée à travers les nombreux travaux de Donella Meadows et d’autres Membres du Club de Rome, elle représente la grande découverte du XXIème siècle.
Nombre de vous ont certainement gouté aux joies de la piscine en plein été. Voici donc un exemple parlant de l’utilisation d’un système complexe par l’Homme et pour l’Homme qui procure un bien-être, satisfait un besoin sans pour autant nuire à la nature. Il s’agit ici de la piscine naturelle. Il est agréable de constater que nous sommes arrivés à la mise en place concrète d’un principe de développement durable au-delà de tout le pessimisme qui l’entoure souvent.
Cette installation consiste à reproduire un écosystème similaire à ceux que l’on peut trouver dans la nature et où s’installe un certain équilibre biologique. L’espace aquatique se divise en deux parties dans le même bassin.
La zone de lagune est constituée de plantes (nénuphars, plantes oxygénantes, plantes épuratrices) et roches (le plus souvent la pierre de lave). Les interactions entre les plantes, les roches et le soleil (photosynthèse, réchauffement de l’eau et élimination des germes pathogènes) purifient l’eau (absorption du CO²). Les plantes épuratrices fixent les nitrates et le phosphates afin d’éviter la prolifération d’algues. En complément, les plantes oxygénantes aident à la prolifération de bactéries qui nourriront ensuite les plantes (nutriment) et petits animaux (insectes, larves, crevettes, grenouille, escargots).
Le reste du bassin est l’espace de baignade. Le charme est de se baigner en pleine nature.
Cet écosystème fonctionne naturellement, la piscine ne demande donc aucun entretien ! Cependant, on peut le constater encore une fois ici, la nature n’est pas disposée à purifier l’eau au rythme auquel nous voulons qu’elle le fasse : rapidement. L’eau met environ une journée pour réaliser son cycle complet et être purifiée.
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