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Si nous sommes en pénurie totale de pétrole, sans transport, les habitants de Paris n’auront une autonomie alimentaire que de quelques jours (source Colibris). Il s’agit d’un risque qui peut être diminué grâce à l’agriculture urbaine. Cultiver des fruits et légumes en ville n’est pas un fantasme de « bisounours » cherchant à améliorer le monde : il s’agit d’une solution pragmatique pour améliorer la résilience de nos villes.
Les solutions d’agriculture urbaine existantes pour plus de résilience
Cultiver des denrées alimentaires en ville est une solution permettant de soulager la dépendance au ravitaillement venant de l’extérieur. Cependant, il ne s’agit pas d’une solution miracle à l’heure actuelle pour que les villes soient auto-suffisantes (par ailleurs cela n’aurait pas forcément un impact écologique positif). Voici deux conférences ayant eu lieu lors du forum agro-bio alimentaire sur ce sujet :
Voici quelques initiatives actuelles pour remettre de l’agriculture dans nos villes :
Les jardins partagés : Véritables bouchées d’oxygène pour de nombreuses familles, ces jardins collectifs permettent de cultiver en milieu urbain un petit potager sur une parcelle partagée entre plusieurs foyers. En plus de produire des denrées pour sa consommation personnelle, les jardins potagers sont un véritable divertissement (travailler la terre est bénéfique pour le moral et la santé).
La culture sur les toits : Nouvelle tendance venant des Etats-Unis, cette initiative permet à des entreprises ou particuliers d’optimiser la surface de leur toit (souvent inutilisée) pour en faire un jardin ou potager. Ces nouvelles parcelles peuvent service de « havre de paix » pour les pauses en décompressant en jardinant.
La culture d’intérieur : C’est une tendance qui m’intéresse beaucoup : cultiver ses légumes dans son appartement. Bien entendu, à moins d’avoir une très grande surface, il est difficile d’être auto-suffisant avec ces solutions. Cependant, pouvoir utiliser des herbes ou pommes de terre « maison » pour cuisiner, cela donne un charme immense à ses festins.
En plus d’améliorer la résilience alimentaire des villes et de créer des loisirs aux familles et particuliers, ces différentes solutions servent à la fois la conservation et le développement de la biodiversité au sein des agglomérations.
L’industrie agro-alimentaire plus proche des villes
Dans notre société actuelle, l’agriculture peut difficilement être dissociée de l’industrie agro-alimentaire. Si nous arrivons à cultiver quelques légumes pour un usage personnel, cela ne remplacera pas les produits transformés achetés dans les commerces.
Cette dimension doit également être traitée afin d’avoir une vision globale et systémique de la situation. Comment produire et transformer des produits alimentaires plus proches de nos villes afin de réduire les circuits de distribution ?
Plusieurs groupes de réflexions et association industriels y travaillent en partenariat avec des agriculteurs et des industriels de l’agro-alimentaire qui œuvrent pour une agriculture durable.
Pour vous, quelles solutions vous semblent les plus réalistes et efficace pour améliorer la résilience alimentaire de nos villes ?
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